
Notre désir est de proposer pour ce site une architecture cohérente avec le tissu urbain envisagé et respectueuse de l’environnement, prévoyante et vertueuse, dans le respect des règles établies par le règlement du Plan Local d’Urbanisme. Nous ne perdons jamais de vue la question des échelles qui est prégnante dans cette zone. Ce nouveau quartier s’installant entre deux quartiers résidentiels aux typologies domestiques et tissant de nouveaux liens urbains.Afin de lui donner une extrême clarté, le projet est composé de 2 volumes joints, distincts par leurs hauteurs, mais identifiés par un même traitement architectural.
L’écriture architecturale est sobre et réfléchie pour accompagner une démarche d’optimisation tant fonctionnelle que constructive. Le niveau RdC est marqué par une grande hauteur qui varie avec la déclivité du terrain entre (5,00m et 5,50m). Largement ouvert, il participe, nous l’avons vu, à l’activation de l’espace public.
Au-dessus d’un bandeau horizontal béton qui coiffe le RdC se déploient les étages. Leur hauteur est généralisée à 3,00m de dalle à dalle pour tous les niveaux, ce qui offre aux logements une hauteur libre sous plafond à 2,63m minimum.
La régularité de la hauteur des étages permet la généralisation de la dimension des baies aux étages (largeur 1,10m – hauteur 2,25 m) et de celles des gardes-corps. Cette disposition participe à un esprit de régularité en plus d’optimiser le coût de ces lots.
Dans le même esprit d’optimisation, les trumeaux entre les baies sont envisagés de la même largeur. Cette orientation est prise afin d’optimiser le travail sur la pierre et de dégager 3 formats de blocs uniquement pour toute la construction.
Ainsi, le calepin de la pierre répond à un travail sur le format pour réduire le nombre de découpes, ce qui d’expérience, réduit également le coût de production.
La pierre, ressource actuelle associée à d’autres matériaux, se voit propulser dans un univers tourné vers le futur. Associer la pierre permet à la filière qui l’encadre de ne pas se limiter à son strict champ d’intervention, et de développer une économie plus ouverte. Il ne s’agit pas d’attiser les anciennes querelles de filières, mais de redonner une place certaine et pérenne à la pierre massive dans le champ de la construction.
Le projet s’appuie sur la mise en œuvre de matériaux naturels sans apprêt ni peinture : la pierre, et le bois en structure, le béton de chanvre pour l’isolation intérieure.
Les menuiseries sont quant à elles en bois à doubles vitrages, à rupture de pont thermique. Les menuiseries en mélèze sont laissées en teintes brutes.